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Cuba : J’ai aimé / Je n’ai pas aimé

« Alors, t’as aimé Cuba ? ». De retour d’un séjour d’une grosse semaine en amoureux avec Marisol au mois de Mai 2018 (nous avions laissé les enfants à Panama avec sa famille), la question est récurrente. Y répondre n’est pas chose évidente car j’ai aimé certains points et d’autres non. Je vous propose par conséquent ci-dessous un petit résumé de mes impressions dans lesquelles j’ai inséré des anecdotes de notre séjour et des photos.
Je n’ai pas aimé
  • Communisme/idéologie : Ceux qui me connaissent le savent : je ne suis pas un ami du communisme, idéologie qui veut certes l’égalité mais tous vers le bas, tous pauvres. Une idéologie qui oublie la méritocratie et qui n’encourage en rien l’entreprenariat que je ne cesse de défendre. J’ai visité 110 pays dans ma vie, je n’ai jamais vu un pays communiste réussir (mais j’admets que la notion de réussite est subjective). Mais dans ce pays, c’est encore pire. Où est la justice quand un serveur, un porteur de valises dans un hôtel, un chauffeur de taxi, une « dame-Pipi » ou un guide (bref ceux travaillant de près ou de loin dans le monde du tourisme) gagne bien plus (parfois plus de 20 fois plus) qu’un médecin, un ingénieur, un avocat ou un professeur, pourtant bien plus qualifié ? Quand la volonté de justice se transforme en injustice criante… Pour info, le salaire moyen est à Cuba de moins de 30 USD par mois. A titre d’exemple, l’un de nos hôtes, très cultivé, fut professeur puis directeur d’école puis responsable pédagogie au ministère de l’éducation dans la région de Trinidad. Après 41 ans, de bons et loyaux services, il a pris sa retraite. A la fin de son travail, son salaire s’élevait à 39 dollars par mois. Sa retraite s’élève à 16 dollars par mois. Il doit bien sûr continuer à travailler pour survivre…
  • Culte de la personnalité/propagande/lavage de cerveau: Certes, ayant visité des pays comme la Corée du Nord ou le Turkménistan, je m’attendais à voir dans la rue beaucoup plus de culte de la personnalité pour Fidel et sa clique et de propagande de l’idéologie que ce que j’ai vu en réalité. Ce n’est donc pas ce qui se fait de pire au monde. Le lavage de cerveau est cependant très présent que ce soit dans l’éducation donnée ou dans les slogans qu’on retrouve régulièrement dans la rue. « Hasta la victoria, siempre ». Ce slogan du Che bien connu est répété de partout. Je suis de mon côté plutôt en accord avec Rafael avec qui nous avons discuté pendant un moment « Victoria ? Que victoria ? Hace 70 anos que la gente esta muriendo de hambre ! Como podemos hablar de victoria ? » (Traduction : « Victoire ? Quelle victoire ? Ça fait 70 ans que le pays crève la dalle ! Comment pouvons-nous parler de victoire ? »). Pendant notre séjour, nous avons pu assister notamment un petit peu aux cérémonies du 1er mai célébrant les travailleurs. De grands rassemblements de la population autour des slogans d’unité autour du parti unique et d’un pays soi-disant unifié. Voir quelques photos ci-dessous prises dans la rue et à la TV.
Ci-dessous, quelques photos prises dans un supermarché. Sacant que 1 CUC = 1 USD, je vous laisse faire le calcul du nombre de champignons qu’un médecin peut acheter chaque mois avec son salaire, ce sera vite fait !
Ci-dessous, photo des 3 principaux quotidiens disponibles pour les cubains, tous bien sûr contrôlés par le gouvernement. Au choix pour aujourd’hui : un hommage à Fidel, un hommage au Che ou une apologie de la révolution. Demain, je parie que ce sera dans le sens inverse !
  • L’excuse des USA comme raison de tous les problèmes du pays : Ce point est lié au précédent car cela rentre dans la propagande exercée par le pouvoir. Certes, le grand voisin du dessus n’est pas exempt de tous reproches et il y a des choses à dire sur l’Oncle Sam (voir mon article j’aime/je n’aime pas sur les Etats-Unis ici). Cependant, remettre tous les problèmes de pauvreté sur le dos des Etats-Unis est à mon sens complètement ridicule. Il reste 193 pays et près de 7 milliards de personnes avec qui faire du business (malgré les pressions exercées par ce dernier). Lors d’une conversation avec une guide nous faisant un tour en marchant, qui donnait cette excuse et disait que Cuba n’avait que peu de ressources naturelles, je me suis permis de lui dire que la base pour créer de l’emploi et des richesses était d’encourager et d’aider l’entreprenariat, d’encourager et d’aider l’investissement étranger et d’encourager et d’aider les entreprises du pays à être compétitives et à exporter. Tout ce que le régime cubain cherche à empêcher. Sa réponse a commencé par « mais les Etats-Unis... ».
Le film a la mode (sans doute depuis longtemps) : “Les Etats-Unis ont disparu”
  • 2 Monnaies : Cuba est l’un des seuls pays au monde à avoir 2 monnaies officielles, le CUC indexé sur le dollar pour les étrangers et le CUP, la monnaie nationale pour les cubains, 24 fois plus faible que l’autre. Cette lumineuse idée de Fidel est en réalité un beau bordel. Aujourd’hui, des magasins ou restaurants utilisent l’un. D’autres l’autre. Cubains et étrangers peuvent utiliser les 2. Personne ne s’y retrouve. Certes, le gouvernement a annoncé vouloir changer ce système mais cela est pour le moment resté lettre morte tant le coût social d’un changement serait grand. Comme indiqué plus haut, ceux travaillant avec le CUC gagnent énormément plus que les autres ne travaillant pas avec les touristes. La question d’un de nos hôtes m’a marqué « Quel message dois-je donner à mes enfants ? D’étudier dur pour devenir médecin, avocat ou ingénieur et ainsi gagner 30 USD par mois sans pouvoir nourrir leur famille ? ». Une situation provoquant une importante fuite des cerveaux vers l’étranger et une volonté de tout un peuple de travailler dans l’industrie du tourisme. « Socialismo o muerte » voit-on parfois dans les panneaux de propagande. Les cubains semblent souvent choisir une solution entre les 2 : l’émigration vers d’autres cieux ! 4 millions de cubains vivent déjà aux Etats-Unis (11 millions sont encore à Cuba).

  • Incertitude du prix à payer : Au-delà du problème des 2 monnaies, rien n’est jamais clair à Cuba et nous sommes toujours dans l’incertitude du bon prix à payer avec l’impression constante de se faire arnaquer. Prenons l’exemple des taxis : il y a les taxis d’état jaunes qui ont un prix, les colectivos qui ont un autre prix et de nombreux autres types de taxis, toujours sans compteur, avec des prix différents. Bref, c’est flou !

  • Bureaucratie : Chose fréquente dans les pays communistes, la bureaucratie est très présente et la notion d’efficacité absente. Les exemples sont nombreux. Un exemple nous concernant : nous arrivons à la fabrique de cigares pour la visiter. Nous souhaitons payer sur place, ce qui nous paraît le plus naturel du monde. Impossible ! On nous informe que l’entrée doit s’acheter dans une agence de voyage appartenant à l’Etat. Résultat : je dois courir 20 minutes sous le soleil pour me rendre en sueur dans cette agence acheter les tickets d’entrée puis revenir. Ridicule !
  • Internet/wifi : Internet est le pire ennemi des dictateurs. Il est donc clairement limité à Cuba. Avoir une connexion wifi est chère pour la population locale (1 à 2 USD par heure) et peu évidente (dans les grands hôtels et dans certains parcs). Une cure de désintoxication digitale qui ne fait cependant pas de mal ! Dommage cependant que l’accès à l’information sans propagande soit si difficile pour les cubains. Elle reste cependant possible à l’inverse de la Corée du Nord !
Vente d’une carte internet
Rassemblement sur un “hot spot” pour avoir internet
  • La santeria : je n’ai jamais été un grand fan des dogmes religieux qui empêchent souvent les Hommes de penser par eux-mêmes et de développer un esprit critique mais chacun est bien entendu libre de croire dans ce qu’il a envie de croire. La religion peut avoir aussi de nombreuses vertus. La Santeria est la principale religion de Cuba. Venue d’Afrique, elle dispose de nombreux saints et de nombreuses traditions que je ne développerai pas ici. L’une d’entre elles est le sacrifice d’animaux pour aider à soigner l’âme ou le corps de l’Homme. Dans l’une de nos maisons d’hôte, une famille s’adonnait à cette pratique en égorgeant des poussins qu’ils ne mangeront même pas (et qu’ils devaient ensuite déposer au coin de la rue pour que leur souhait soit réalisé). J’ai personnellement du mal à comprendre l’intérêt de faire souffrir des animaux simplement le plaisir de l’Homme. Je n’ai pas été autorisé à prendre de photos de la procession mais je vous laisse l’imaginer. Nous avons par ailleurs également visité un musée sur cette croyance pour en savoir davantage. J’ai notamment été interpellé par le syncrétisme exercé où chacun des Saints de cette mythologie est rattaché à un saint de la Bible. Façon pour les esclaves à l’époque de garder leur croyance tout en prétendant croire au christianisme imposé par les colons.
Certains des dieux priés par les fidèles de la Santeria, première religion à Cuba. Photo prise dans le musée mis en place à cet effet.

J’ai aimé
  • La volonté de changement des jeunes : J’ai ressenti un double message en écoutant de nombreux jeunes sur la situation de leur pays. D’un côté, une véritable soif de liberté et de changement d’un système à bout de souffle. A l’instar de tous les jeunes du monde, du moins ceux ayant un minimum d’éducation et d’ouverture d’esprit, ils veulent pouvoir rêver à un avenir meilleur leur permettant de faire le métier de leur choix et de pouvoir en vivre dignement. Pour gagner davantage, ces jeunes éduqués sont souvent obligés d’être également guides, taxi ou porteurs de valises. Une volonté d’ouverture du pays et de changement de leurs dirigeants fut donc souvent ressentie. A titre d’exemple, dans la fabrique de tabac, je vois sur un mur côte à côte les photos de Cristiano Ronaldo, Jesus Christ et Fidel Castro. Je demande au jeune à côté s’il s’agit de ses 3 idoles. Sa réponse est sans appel : « Noooon, pas le 3ème !!! ». D’un autre côté, malgré ce ressenti, force est de constater qu’une certaine résilience s’est installée à Cuba et qu’il n’y a en vue aucun changement majeur à venir si ce n’est une constitution qui pourrait être un peu modernisée (Edit : celle-ci est en train de l’être en juillet 2018, elle va permettre notamment d’inscrire la propriété privé dans la constitution). « Les jeunes ne s’intéressent guère à la politique et ils ont peur de changer les choses » m’explique t-on. Ils sont plus occupés à tenter de boucler leur fin de mois et à trouver à manger. Voir un parti d’opposition émerger ou une nouvelle révolution ne semble donc pas d’actualité si j’en crois les personnes avec qui j’ai eu des discussions sur le sujet… On a le gouvernement qu’on mérite !
  • Dire Non aux USA et David qui renverse Goliath : Il faut bien l’avouer, même si je ne soutiens pas l’idéologie développée par Fidel et sa clique, voir un pays qui ne se laisse pas dicter sa loi par l’Oncle Sam est tout de même appréciable. Voir aussi David, et ses quelques 300 guérilleros, faire tomber Goliath (gouvernement de Batista soutenu par les USA), avec ses 10.000 soldats et avions de chasse est assez remarquable ! Comme quoi quand on veut vraiment le changement, on peut l’avoir !
  • Éducation et santé gratuite : À mon sens, quelle que soit l’idéologie politique d’un pays, un Etat doit être en mesure d’assurer l’éducation, la santé et la sécurité gratuite pour son peuple. A Cuba, malgré les difficultés économiques, l’éducation est totalement gratuite (uniformes compris) et le pays se prévaut de ne pas avoir d’analphabètes. La santé aussi l’est en partie (les médicaments en pharmacie restent payants). Des points positifs à souligner mais il ne faut pas s’y méprendre : il y a « éducation » et « éducation ». Même si c’est bien entendu une bonne chose de savoir lire et écrire, j’ai personnellement du mal à appeler « éducation » un enseignement de la propagande. La vraie éducation, c’est pour moi apprendre à apprendre par soi-même, à ouvrir l’esprit au monde qui nous entoure, à développer un esprit critique. Ce n’est bien sûr pas ce qui se passe à Cuba. J’ai vu dans ma vie beaucoup de pays pauvres avec une faible éducation ou de pays riches avec une bonne éducation mais voir un pays pauvre avec un niveau d’éducation correct n’est pas commun. Quand l’idéologie empêche le développement ! Pour info, chaque cubain dispose également d’un petit livret leur permettant d’obtenir chaque mois quelques denrées alimentaires de base quasiment gratuitement : sucre, riz, haricots, etc. De l’avis de tous, c’est bien loin d’être suffisant pour se nourrir mais ce quota de nourriture donnée existe et il convient de le mentionner.
Les aliments de base quasiment offerts par le gouvernement.

  • Sécurité/drogue/peu de corruption : Avoir un dictateur au pouvoir et une police stricte a ses effets bénéfiques. A l’inverse de nombre de ses voisins d’Amérique latine, Cuba peut se vanter d’avoir un niveau de corruption relativement faible, une relative bonne sécurité (même dans les quartiers les plus défavorisés, nous n’avons pas ressenti le danger) et très peu de trafic de drogue/stupéfiants.
  • Les voitures : C’est ironique mais la voiture la plus symbolique de Cuba est … américaine… mais il y aussi des russes, beaucoup de russes, même des marques dont je ne soupçonnais pas l’existence. Quel plaisir pour les yeux de voir toutes ces belles anciennes voitures à travers les villes cubaines. Nous avons bien sûr fait notre petit tour d’usage dans une vieille Ford. Le cliché mais c’était bien sympa !

  • La Havane/Trinidad : Fut un temps, la ville de La Havane était appelée le Paris de l’Amérique latine. Une ville à l’architecture recherchée et au charme certain. Trinidad dispose également de nombreux bâtiments magnifiques. Du fait des éléments précédemment cités, ces villes sont malheureusement assez peu entretenues. Trop d’immeubles tombent en ruine. Triste ! Les contribuables européens, via les coopérations internationales, aident à en remettre quelques-uns en état.

Entre les voitures, l’architecture et la propagande nous ramenant à l’époque de la guerre froide, Cuba permet un véritable voyage dans le temps 70 ans en arrière appréciable pour le voyageur que je suis en quête d’expériences insolites. Le matériel est souvent vétuste. Un exemple : Mes premières visions du pays furent 3 distributeurs de billets sur 4 ne fonctionnant pas puis peu après, 3 voitures sur le bas-côté en panne.
  • Visites historiques : Adorant l’histoire et la géopolitique, j’ai pris grand plaisir à visiter de nombreux lieux chargés d’histoire : les tunnels utilisés pendant la crise des missiles, les musées liés à la révolution, les lieux dédiés au souvenir du Che, etc.

La maison du Che
  • Les latinos : Le peuple cubain est à l’image des autres pays d’Amérique latine : Joyeux, fêtard, souriant malgré les difficultés. Même si tout est loin d’être parfait en Amérique Latine, j’aime ce peuple. C’est d’ailleurs sans doute pour cela que je suis marié à une femme latine !!!
  • La musique : Quel plaisir immense de se balader dans les rues de La Havane et d’écouter tous les 100 mètres des groupes de musique invitant à la danse et au déhanchement. J’adore la musique cubaine et ce séjour n’a fait que renforcer cet aspect.

  • Boissons : Nous avons bien sûr suivi les recommandations d’Hemingway en buvant notre Mojito à la Bodeguita del medio (dont le goût ici m’a cela dit laissé sur ma faim soit dit en passant), notre Daiquiri à « Mi Floridita » et en goûtant le Rhum cubain dans d’autres circonstances. Nous nous sommes aussi réjouis de ne pas avoir pour une fois du Coca-Cola, du Sprite ou du Fanta mais plutôt des marques cubaines (bien que ces marques existent quand même à Cuba dans les supermarchés). Nous nous sommes enfin délectés des « limonadas » frappées que nous buvions à longueur de journée. Bref, il y en a pour tous les goûts ! Nous avons également visité le musée du Rhum, très intéressant, et visité une entreprise de fabrication de cigares.
  • Casas particulares : Dans un pays où tout est nationalisé, les hôtels le sont également. Résultat : ils sont souvent très chers et avec un service réputé de qualité médiocre. L’option « casas particulares », chez l’habitant, est une option moins chère et tellement mieux à mon sens. Pendant notre séjour, nous sommes restés dans plusieurs maisons. Nous avons toujours été très bien accueillis. Les contacts ci-dessous que nous recommandons fortement. Je ne mets pas le 3ème (celui faisant la Santeria) ayant été moins emballé :

Premier logement à La Havane

Logement à Trinidad

 

  • Propreté : Comme cela est souvent le cas dans les pays dirigés d’une main de fer, les villes sont en général assez propres. C’est appréciable et ça fait plaisir !
  • Les plages : Cuba baigne dans les Caraïbes. Eau transparente et sable clair sont donc de rigueur à notre plus grande satisfaction. Ici, photo lors de notre passage à Playa Ancon près de Trinidad.

Aspects pratiques
  • Transport :
    • Bus inter-villes : Nous ne l’avons utilisé qu’une fois entre La Havane et Trinidad, Aller-Retour, avec l’unique entreprise permettant de réserver en avance via internet ViaAzul. Les places y sont très limitées. Il existe une autre entreprise permettant aux étrangers de voyager, Transtur mais il faut réserver sur place dans les hôtels. Notre expérience fut bonne (bus confortable avec climatisation) mais je ne suis pas fan des bus réservés pour les touristes. J’aime le mélange locaux-étrangers.

  • Taxis/collectivos : Comme indiqué ci-dessus, les prix demandés varient beaucoup d’un type de taxi à l’autre et d’un individu à l’autre selon son accent et sa provenance. En règle générale, les « colectivos » sont les moins chers.
  • Changement d’argent : il existe à Cuba des distributeurs automatiques faisant l’échange de CUC avec d’autres devises. Je n’avais jamais vu une telle machine.
  • Supermarchés : Il n’y a pas vraiment de supermarchés comme nous en avons par ailleurs. Il y a cependant des petites boutiques vendant un peu de tout, des centres commerciaux ou des grandes surfaces vendant par exemple uniquement des produits d’entretien. Pour ce dernier, j’ai été impressionné de voir une file pour que l’agent de sécurité prenne les sacs des entrants dans le magasin et donne des sacs spéciaux pour éviter les vols. Il faut dire qu’un détergent coûte parfois un dixième de salaire mensuel !

  • Restaurants : Quelques remarques :
    • Comme dans tous les lieux touristiques, les prix diffèrent énormément selon où se trouve le restaurant. Pour la même nourriture, vous pourrez payer 10 fois le plus selon si vous êtes dans le vieux La Havane ou un peu en dehors. Régulièrement avec Marisol, nous mangions dans les petits restaurants fréquentés principalement par les locaux. Le prix d’un plat comme ci-dessous est environ 2 USD. Petite anecdote : il nous est arrivé à 2 reprises qu’il n’y avait pas de serviette pour s’essuyer, même en papier. Une fois, la solution qui m’a été offerte fut du papier d’emballage de cigarettes ! J’ai mieux compris par la suite quand j’ai vu le prix des serviettes en papier… Petit coup de coeur pour un restaurant qui nous a bien plu et que nous vous recommandons (personnel très sympa, prix abordables, bonne nourriture), la CASA ITALIA (5ta AVE). Vous y trouverez notamment une excellente limonade frappée.
Petit marché local. Nous n’en avons vu qu’assez peu

  • Attention, si vous prenez la nourriture à emporter, sachez qu’un supplément sera demandé pour la boîte en polystyrène et pour le verre en carton (aussi cher que la boisson dans notre cas).

  • Autres activités :
    • Free walking tour : Nous en avons fait 2 à La Havane et avons été très heureux de nos guides. Voici le lien :
      • Canopy : Nous en avons fait un sympa près de Trinidad. Quelques photos ci-dessous couplées avec quelques photos de paysages cubains.

5 Comments

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  • Merci pour ce beau résumé et merci de nous faire voyager !
    C’est un pays que nous souhaitons également découvrir un jour. Bonne continuation !

  • salut, tu n’as rien vu/visité/entendu sur l’agriculture urbaine ? C’est une spécialité cubaine, apprament avec une autonomie alimentaire assez grande des villes, cultivé sans produits chimique (à cause de l’embargo).

  • Bonjour Ludovic,
    Je suis allée 5 fois à Cuba, en 1986 (avant la chute de l’URSS), en 1998, 2002, 2005 et 2007. Deux fois à titre professionnel, trois fois en touriste et plongeuse. Je n’ai pas ressenti- y compris en tant que journaliste a priori surveillée- le côté autoritaire dont vous parlez, et si les Cubains sont effectivement formés à “jouer collectif” plutôt qu’individualiste, ce qui leur permet, lors des cyclones, de réagir très vite et très efficacement (pas ou peu de morts chez eux, contrairement à Haïti), j’ai logé chez l’habitant et mangé dans des restos privés non officiels mais tolérés par le régime.
    Vous parlez de propagande et c’est vrai que les routes sont parsemées de slogans, comme vous le montrez. Mais est-ce pire que la publicité qui envahit les panneaux et conditionne les gens à acheter des choses inutiles et polluantes?
    Bref, vous et moi sommes la preuve que le regard sur un pays est très différent suivant sa propre expérience et son bagage intellectuel et politique.
    Je vous envoie le lien de deux billets que j’avais écrit sur ce sujet: http://fsimpere.over-blog.com/article-18376530.html et http://fsimpere.over-blog.com/2017/10/utopique-archaique-nostalgique.j-assume.ht

  • Merci pour ce message. Non, je n’y suis pas resté suffisamment pour m’intéresser au sujet mais cela doit être très intéressant.

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