Les meilleurs moments du Tour Tour du monde en stop

06. Les Moments d’adrénaline les plus intenses (peur, angoisse, etc.)

Se lancer dans un tour du monde en stop, c’est s’attendre à vivre des rencontres intenses mais aussi des moments risqués. Même si j’ai souvent aimé dire que la plus grande satisfaction de mon tour du monde était d’avoir pu juger par mes yeux que la grande majorité de la population mondiale sont des gens honnêtes et sympas, force est de constater qu’il existe une minorité de gens peu fréquentables

Ci-dessous, je vous propose un récapitulatif de certains des moments où mon adrénaline est monté en flèche durant ces 5 années de tour du monde.

Le récapitulatif ci-dessous est réalisé de façon chronologique :

1) Sahara occidental, imagination débordante

Montée d’adrénaline. Après quelques 400 kms passés aux côtés d’un conducteur dans le sud du Maroc, celui-ci me propose de venir dormir dans son logis. Etant donné que cet homme se prénommant Hassan me semblait sympathique, j’accepte avec plaisir sa proposition n’ayant aucun lieu pré arrangé pour la nuit. Etant donné qu’Hassan ne parle pas un mot de Français ou d’Anglais et moi pas un mot d’Arabe, notre communication est difficile. Je suis alors loin de toutes grandes villes et suis des plus vulnérables. Une fois ma proposition acceptée, Hassan prend son téléphone et parle en arabe pendant une trentaine de minutes à une autre personne. Ne comprenant pas un traître mot de cette langue, je commence à me faire des films dans ma tête et je m’imagine que celui-ci est entrain de préparer quelque chose contre moi. Des rires et petits sourires semblent confirmer au fur et à mesure mes craintes.

Le village au sud du Maroc se rapproche puis sa maison. A peine sorti de la voiture, 4 personnes viennent vers moi. Mon battement de cœur s’accélère et je me demande ce qui va m’arriver. Je suis tout seul au milieu de nulle part, très vulnérable. Si ces gens veulent me faire quelque chose, ils peuvent me faire ce qu’ils veulent. Le film que je me suis fait dans ma tête pendant 30 minutes est entrain de devenir réaliser.

Les 4 hommes se rapprochent et fort heureusement, me serrent la main « bienvenue chez nous » me dira l’un d’entre eux. Ouf, fausse frayeur !!!

2) Séjour en prison Sénégal

L’histoire de la prison au Sénégal fût sans aucun doute l’un des moments les plus marquants de mon tour du monde au niveau des frayeurs. Cette histoire est assez longue, retrouvez-la en cliquant ici.

Dessin ci-dessous illustrant mon attente dans la prison du port de Dakar…

Et photo du mole 8, l’endroit où toute cette histoire à commencer :

3) L’épisode du Balou

L’épisode du Balou fut un moment fort de mon tour du monde. De nombreuses entre le couple qui devait m’emmener au départ au Brésil mais qui changea finalement ses plans par la suite. Retrouvez l’histoire complète de ce moment unique en cliquant ici.

Photo résumant l’ambiance qui régnait sur le bateau : Cigarettes, alcool, anti-dépresseurs, café…

4) Cap-vert, bateau-stop

Sans aucun doute, le moment où mon taux d’adrénaline est monté au plus haut durant ce tour du monde mais aussi probablement durant toute ma vie. Je suis sur la petite île de Sal, une île appartenant à l’archipel du Cap-Vert à 800 kms au large des côtes du Sénégal. Le bateau sur lequel je réside, l’Ulysseo, m’a emmené des îles Canaries jusqu’ici mais n’ira pas plus loin. Il est au mouillage comme une trentaine d’autres bateaux et je dois maintenant trouver une nouvelle embarcation afin de pouvoir traverser l’Atlantique et ainsi rejoindre le Brésil. Voir photo ci-dessous des bateaux au mouillage :

Robert, le skipper de l’Ulysseo me prête son zodiac afin de me permettre d’aller tenter ma chance auprès des autres bateaux. Son zodiac n’a pas de moteur et il me faut donc ramer d’un bateau à l’autre afin d’espérer trouver le fameux sésame.

Je demande à tous les bateaux mais malheureusement aucun ne compte traverser l’Atlantique avant plusieurs mois. Je ne désespère pas et continue mes recherches en forçant sur mes bras.

Il est environ 18h quand je décide de rentrer à l’Ulysseo qui se situe tout prêt du port. Il commence à faire sombre, mes recherches ont été infructueuses, je me dis que je reviendrai demain pour retenter ma chance.

Mais voilà, le soir, le courant est très fort par ici et ce courant pousse en direction de l’océan. Pendant que je rame, la « dame de nage » (ce qui permet au à la rame d’être connecté au bateau) lâche. Je rame alors dans le vide et il devient urgent de le réparer. Dès que je ne rame pas, le petit zodiac prend progressivement la direction du large. Je souhaite traverser l’Atlantique, certes, mais certainement pas avec un zodiac, mes chances de survie serait nulle ou presque.

Je force donc pour essayer de réparer cette « dame de nage » mais rien à faire, elle semble casser. 10 minutes passent et j’arrive finalement à remettre le zodiac en état de marche. Le courant m’a déjà amené assez loin mais je rame fort pour tenter de revenir. Quelques minutes plus tard, alors que je ramais de toutes mes forces contre le courant pour revenir, la « dame de nage » lâche à nouveau. Je commence à stresser, le soleil est à présent couché et personne ne me voit m’éloigner progressivement vers l’océan. Je tente la réparation mais je n’y arrive pas. Au loin, j’aperçois les lumières qui deviennent de plus en plus petites et je commence à siffler et à crier « help ». Personne ne m’entend, le bateau continue sa route vers le Brésil. J’hésite alors à plonger et revenir à la nage mais je me dis que je dois pouvoir réussir à réparer ce foutu bateau. Après un certain moment de panique et de persévérance, ça y est, la « dame de nage » semble à nouveau opérationnelle. Il me faudra alors environ 45 minutes à ramer de toutes mes forces contre le courant pour arriver de retour sur l’Ulysseo qui lui n’avait pas bougé. Je suis épuisé mais vivant. Ouf !

5) Argentine, fusil

Faire du stop au beau milieu de la patagonie est un challenge car le trafic est très limité. Sur certaines routes, il est possible d’attendre plusieurs heures et de ne pas voir la moindre voiture. Au mois de novembre 2003, je remonte depuis Ushuaia pour aller dans un coin reculé de la partie sud de l’Argentine. Il est environ 17h quand le fermier qui m’avait pris en stop sur une longue distance me dépose au beau milieu de nulle part. Seules 2 maisons peuplent ce minuscule village. « Je vais aller travailler sur mon champ, bon courage » me dit ce fermier par ailleurs très sympathique. Je descends donc de sa camionnette et attends patiemment la venue d’une nouvelle personne. 1 heure, 2 heures, 3 heures, rien, personne ne vient et je commence à me dire qu’il me va falloir passer la nuit dans cet endroit des plus reculés. Il fait alors nuit quand je vois une petite lumière éclairer une des 2 maisons. « Qui peut bien vivre dans un endroit si reculé, personne n’habite à 200 kms à la ronde », je me demande alors. Souhaitant éviter de passer la nuit dans le froid de Patagonie, j’appelle alors « HOLA !!! », « HOLA !!! », « HOLA !!! ». Personne ne vient jusqu’à ce qu’un chien vienne aboyer puis un vieil homme sort avec son fusil à la main « Que pasa ? Que quieres ? » (« Que se passe t-il, qu’est ce que tu veux ? ») me dit-il alors avec une voix menaçante et le fusil pointé dans ma direction. Je lève alors les bras et lui demande de ne pas tirer « Ne tirez pas, je suis Français, je fais le tour du monde en stop. Je suis bloqué ici depuis plusieurs heures et me demandais si par hasard vous auriez un toit où je pourrais dormir pour la nuit et ainsi je pourrais être protégé du vent ». Visiblement pas habitué à recevoir des visiteurs et assez soucieux pour sa sécurité, l’homme me pose une nouvelle fois la question « Que pasa ? Que quieres ? ». Je répète ma demande et lui redemande de ne surtout pas tirer. L’homme se rapproche ensuite et regarde ma carte du monde. Je lui répète une troisième fois ma situation et ce que je veux puis celui-ci me dit « ok, viens avec moi ». L’homme sera par la suite très sympathique avec moi.

6) « Debes tener muchos dineros », Pérou

Il est 5h du matin quand je fais du stop dans le sud du Pérou avec l’objectif de me rendre à Lima où 2 de mes amis viendront me rejoindre. J’arrête une voiture, explique brièvement mon tour du monde et le conducteur me fait rentrer dans sa voiture. A peine à l’intérieur et après avoir démarré, celui-ci me regarde de haut en bas et me dit « Tu fais le tour du monde ???, hmmmm, mais tu dois avoir beaucoup d’argent mon grand !!! ». Le stop est une école de diplomatie et c’est dans ces cas là qu’il en faut le plus. Je lui réponds alors que non, je n’ai pas beaucoup d’argent. D’ailleurs, si j’en avais je ne ferais sans doute pas de stop (mensonge bien sûr, j’aime beaucoup le stop). Je lui explique alors plus en détail le tour du monde et le challenge poursuivi et tente d’intégrer le Monsieur à mon projet. Il ne m’a finalement pas agressé ni demandé d’argent, c’est sans doute que j’ai réussi à le convaincre d’agir ainsi. Ouf !

7) Colombie

La Colombie peut s’avérer être un pays dangereux. Traverser ce pays en stop a fait monter mon adréline. Retrouvez le récit de ma traversée en cliquant ici.

Photo ci-dessous lors d’un contrôle de militaires :

8) Bombone de gaz, Îles San Blas

La traversée entre la Colombie et Panama se serait passée sans histoire sans cette anecdote du 2 avril 2004 qui aurait pu être bien plus qu’une simple anecdote. Explications.

Il est 5h00 du matin, nous sommes au mouillage près d’une petite île superbe recouverte de cocotiers de l’archipel de San Blas (cliquez ici pour plus d’informations sur San Blas), l’équipage du “Solid” dort paisiblement quand soudain Leana et Morten, étant dans la cabine de l’avant du bateau, se réveillent en sursaut après avoir senti une odeur bizarre. “Ludo, do not switch on the light” (Ludo, n’allume pas la lumière) vient me dire Leana affolée alors que j’étais dans un sommeil profond. “What’s going on ?” (Que se passe t-il ?) je lui demande alors mais comprends avant même sa réponse en sentant une forte odeur de gaz venant de l’avant du bateau. Une fuite dans le régulateur d’une bouteille de propane vient de faire échapper le gaz qui s’est répandu dans tout le bateau et une petite étincelle peut alors faire exploser le bateau d’un coup d’un seul. Restons calmes, il ne sert à rien de s’affoler, il faut alors déconnecter le régulateur de la bouteille, prendre l’air pour ne pas être intoxiqué, ouvrir toutes les fenêtres et faire sortir le gaz à l’aide d’un seau, le Propane étant plus lourd que l’air, il s’installe au niveau du plancher. Plus de peur que de mal, tout cela se fit sans problème mais la vie ne tient parfois à pas grand chose…

Une photo de la bouteille de gaz évoquée ci-dessus et du régulateur avec le trou dedans que l’on peut apercevoir.

9) Costa Rica, pistolet

Il est environ 14h sur une route de province du Costa Rica quand je me trouve au bord de la route avec l’intention de me rendre en direction du Nicaragua. Il se met alors à pleuvoir. Mais au Costa Rica, quand il pleut, il pleut sérieusement. N’ayant pas d’endroit où je peux me protéger de la pluie, je décide d’être plus actif dans ma recherche de voiture. Une voiture arrive et je l’arrête alors « un peu » (bon, ok, beaucoup) brusquement.

L’homme à l’intérieur se croit agressé et sort son pistolet. Il le pointe vers moi et crie sous la pluie « Que quieres ?? » (Qu’est ce que tu veux ?). Réaction d’instinct, je lève les bras et dis « ne tirez pas, je suis Français, je fais le tour du monde, je souhaite aller vers le nord, désolé de vous arrêter ainsi mais il pleut fort », l’homme comprend alors que mes intentions ne sont pas mauvaises et me dis de monter ». « T’es un fou d’arrêter les voitures comme ça, j’aurais pu tirer » me dit-il après coup en souriant…Ouf, je suis toujours vivant !

Photo ci-dessous d’un pistolet prise dans une voiture qui m’a emmené à El Salvador :

10) Accidents océan Pacifique

Ma traversée du Pacifique fut des plus animées. 2 accidents assez sérieux qui auraient pu avoir des conséquences plus importantes. L’un de ces accidents fut de ma faute. Retrouvez le récit complet de ces 2 accidents en cliquant ici.

Ci-dessous, une photo prise après le 2ème accident, le bateau s’est écrasé sur les récifs dans les îles Cook au beau milieu du Pacifique.

Toujours durant la traversée du Pacifique, autre moment pour le moins stressant. Nous sommes au beau milieu de l’océan, seuls, l’île la plus proche se trouve à quelques 2000 kms. Le bateau avance sans problème quand d’un coup, la grand voile s’effondre toute seule. Le bateau s’arrête au beau milieu de nulle part et il nous faudra plusieurs heures de réparation afin de pouvoir repartir de l’avant. Photo ci-dessous :

11) Serpent qui vient vers moi en Australie

Au beau milieu de l’outback Australien, le trafic est très faible le jour et quasiment inexistant la nuit. L’auto-stoppeur qui se retrouve donc bloqué la nuit se doit par conséquent d’être patient et de dormir où il le peut. Dans mon cas, il m’est arrivé un certain nombre de fois de passer mes nuits à la belle étoile. Cela n’est en général pas véritablement problèmatique sauf qu’en Australie, les serpents sont assez nombreux et souvent assez dangereux. Lors d’une de mes sièstes au bord de la route (heureusement, je ne dormais pas), j’ai eu la belle surprise d’avoir tout près de moi un petit serpent dont je vous propose la photo ci-dessous. Est-il dangereux ou non, je n’en ai aucune idée mais une chose est sûre c’est qu’il m’a fait peur.

12) Immigration en Indonésie qui veut me renvoyer en France

Après 6 semaines de recherche d’un bateau depuis la ville de Darwin au nord de l’Australie, je suis enfin heureux d’avoir trouvé un petit bateau à moteur acceptant de me prendre à bord. « Je peux te déposer sur la petite île de Yamdena » me dit le skipper qui n’allait pas plus loin. Yamdena est l’une des 17.000 îles que compte l’archipel Indonésien. Malgré le fait que cette île est un peu écarté de l’itinéraire souhaité, j’accepte la proposition pensant que j’aurai plus de chance depuis là bas de trouver mon bonheur. Je vais donc à l’ambassade d’Indonésie pour préparer mon visa et dis à la personne de l’ambassade « je vais sur l’île de Yamdena ». Cela ne semble pas lui poser de problème et je reçois mon visa sans difficulté.

Quelques jours plus tard, j’arrive sur cette fameuse petite île très reculée. La police monte à bord et me dit « vous êtes étranger ? Mais Monsieur, Yamdena n’est pas un point d’entrée

en Indonésie, nous ne pouvons vous laisser mettre le pied sur terre, il vous faut d’abord aller dans un point d’entrée pour que vous ayez le tampon d’entrée, ensuite vous pourrez venir ici ». Sympathique mais ferme, le policier ne semble pas vouloir me laisser rentrer en tant qu’illégal sur l’île. Je lui explique alors que je n’ai pas d’autres solutions, que le bateau ne se rendra pas plus loin et que je ne peux nager jusqu’à Kupang (Timor occidental) où se trouve le bureau d’immigration le plus proche. Celui-ci comprend mon problème et après discussion me dit « bon, ok, nous allons vous faire une lettre et quand vous arriverez à Kupang, vous irez chercher votre tampon dans votre passeport ». Cette option me convient bien et je reste quasiment 3 semaines sur cette île avant qu’un bateau m’accepte à bord et m’emmène dans le Timor Occidental.

Une fois arrivé à Kupang, je me rends comme convenu au bureau d’immigration afin d’obtenir mon tampon d’entrée. L’officier d’immigration est alors stupéfait « Quoi !!!! cela fait 3 semaines que vous êtes en Indonésie et vous n’avez pas le tampon d’entrée ??? Mais Monsieur, vous êtes illégal en Indonésie, je ne peux vous mettre un tampon, je vais devoir vous mettre en quarantaine et vous renvoyer en France !!! ». Je lui explique alors plus en détail la situation et mon tour du monde. « Je n’en ai rien à faire de votre tour du monde. Monsieur, vous êtes illégal depuis 3 semaines en Indonésie, vous n’êtes pas le bienvenu dans notre pays, je ne peux pas vous faire ce tampon et vais devoir vous renvoyer en France ». Le ton de cet homme était très stricte et j’insiste en montrant mon book média « vous voyez Monsieur, je fais le tour du monde en stop pendant 5 ans, si vous me renvoyez en France, mon tour du monde sera foutu en l’air ». «  Je m’en fous de votre tour du monde, pour qui vous prenez vous ? Que se passerait-il si je venais en France sur une côte, que je me ballade pendant 3 semaines et qu’ensuite je vais voir un bureau d’immigration pour obtenir un tampon ? Vous croyez qu’ils seraient heureux ??? NON !!!! Alors pourquoi vous comportez-vous ainsi dans notre pays ??? » me dit-il violemment…

Bien conscient de mon tort mais n’ayant aucune envie de rentrer en France en avion, je joue la carte de la diplomatie et des sentiments. « Oui, Monsieur, je vous comprends tout à fait et vous avez parfaitement raison. Je n’aurais pas dû faire cela et je le regrette ». Je lui explique alors mon projet pédagogique (parrain des enfants malades de cancer de l’hôpital de Strasbourg) et lui dis que tous les enfants malades suivent mon parcours pas à pas et qu’ils seraient tous aussi très déçus si mon tour du monde devait s’arrêter.

Mon petit monologue semble le faire réfléchir et celui-ci me dit « revenez demain, nous parlerons avec mon supérieur ».

Je reviens donc le lendemain et bis répetita, je me fais « engueuler » pour cette erreur stratégique. « Monsieur, nous avons 17.000 îles en Indonésie, vous croyez vraiment qu’on pourrait mettre un point d’entrée et un bureau d’immigration sur chacune d’entre elles ??? ». Je tente de répondre une nouvelle fois avec diplomatie avant que le supérieur me dise « bon, donnez nous 15 dollars de frais d’entrée et nous vous mettrons le tampon dans votre passeport ». En général, je demande toujours un reçu pour éviter les situations de corruption mais à ce moment précis, je n’étais pas en mesure de demander quoi que ce soit. Je lui tends donc les 15 dollars avec mon passeport. Celui-ci me met le tampon d’entrée. Ouf ! Toujours en course…

13) Accident des filles à Aceh

Afin de me faire une idée de l’étendue des dégâts causés par le terrible Tsunami du 26 décembre 2004 dans la région d’Aceh mais aussi de donner un petit coup de main pendant 1 mois, je décide de me rendre dans cette région située sur la pointe de Sumatra en Indonésie.

A peine depuis 2 jours dans la ville de Banda Aceh, je suis à l’arrière d’une voiture qui vient de se garer sur le bord de la route. J’entrouvre la porte pour sortir et à ce moment même « BOUM », un scooter que je n’avais pas vu vient s’enfoncer dans la porte et deux jeunes filles sont par terre à cause de moi.

Mon adrénaline monte en flèche, j’ai peur d’avoir blessé involontairement ces 2 demoiselles. Fort heureusement, les conséquences de cet accident ne seront pas trop importantes. L’une des 2 jeunes filles eut 4 points de suture à la jambe et l’autre quelques contusions pas très importantes. La porte de la voiture quand à elle devra être changée à mes frais…

Photos ci-dessous :

14) Accident camion en Chine

Il est environ 3h du matin sur la route entre Shanghaï et Pekin. Je suis dans un camion à mi-chemin entre ces 2 grandes villes et me réjouis à l’idée de revoir mes parents dans quelques jours dans la capitale Chinoise. Je suis à ce moment là dans un camion et avance bien sur les belles routes de l’empire du Milieu. Je me trouve sur la couchette arrière et dors depuis environ 1 heure pendant que le chauffeur et son coequipier discutent ensemble à l’avant. L’ambiance est calme quand tout d’un coup, une énorme explosion vient me réveiller brutalement. Le chauffeur n’a visiblement pas fait attention et s’est rabattu trop tôt. Le pare-brise explose et la partie avant-droite du camion est endommagée. Plus de peur que de mal, les débris du pare-brise ne blesseront personne. Cette explosion en pleine nuit, je m’en souviendrai cependant toute ma vie tant elle m’a fait bondir. Autre chose dont je me souviendrai longtemps fut « l’engueulade » monumentale en Chinois du conducteur de l’autre camion qui souhaitait frapper le chauffeur du camion dans lequel je me trouvais. Une « gueulante » de 10 bonnes minutes dont je n’ai bien entendu pas compris le moindre mot mais je pouvais imaginer le contenu.

Photo ci-dessous prise au moment de quitter le camion :

Fort heureusement, durant mes 5 ans de tour du monde en stop, je n’ai pas eu d’accidents sérieux. Je me souviendrai cependant d’un pneu ayant éclaté sur une route Brésilienne ayant destabilisé le camion et son chauffeur qui tant bien que mal a réussi à maintenir l’engin sur la route et sur les roues qui restaient. Ouf !

Photo ci-dessous du pneu éclaté, c’était près dans l’Etat de Santa Catarina au sud du Brésil :

15) Traversée Tibet

Faire du stop au Tibet est strictement interdit. Le faire sans permis d’entrée dans le territoire Tibetain l’est encore davantage. Le faire sans permis et sur des routes interdites aux étrangers l’est encore davantage. A chaque point de contrôle, mon adrénaline est monté en flèche. Retrouvez le détail de ma traversée en cliquant ici.

Ci-dessous, une photo prise dans un hôtel dans lequel de jeunes Chinois m’avaient invité alors que cela est strictement interdit :

16) Traversée Pakistan / Afghanistan

L’Afghanistan et les zones tribales Pakistanaises sont des zones potentiellement à risque, cela n’est un secret pour personne. Afin d’éviter de me retrouver le pouce tendu au bord des routes Afghanes, j’ai opté pour le « stop organisé » essayant de trouver un conducteur se rendant directement d’une ville à une autre. Ainsi, de Peshawar à Kaboul, puis de Kaboul à Kunduz et enfin de Kunduz à la frontière avec le Tadjikistan, le stop s’est avéré différent de d’habitude enlevant une dose d’imprévu mais rajoutant une dose de sécurité.

L’adrénaline fut cependant toujours bien présente.

Ci-dessous, une photo dans en situation de stop avec mon garde du corps obligatoire dans les zones tribales du NWFP à la frontière avec l’Afghanistan. Plus de détails sur la traversée en cliquant ici.

Photo ci-dessous du panneau d’entrée en Afghanistan :

Outre toutes ces histoires, il y a également des conducteurs roulant très vite (jusqu’à 240 Km/h !!!), roulant avec de l’alcool dans le nez ou avec de la drogue mais j’ai eu de la chance

de ne jamais avoir à subir d’agression sérieuse. Ouf !!!

A bientôt.

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