Pendant tour du monde

FAQ Tour du monde en stop

Durant ces cinq années de voyage, de nombreuses questions m’ont été posées. Voici la réponse à certaines d’entre elles :

Présentation

<strong>01. Qui es-tu ?</strong>
Je m’appelle Ludovic Hubler, je suis né le 11 septembre 1977. Plus de précisions sur qui je suis.
<strong>02. Que faisais-tu avant ce tour du monde ?</strong>

J’ai terminé un Master commerce international à l’école de commerce de Strasbourg au mois de juin 2002. Plus de précisions sur les études suivies.

<strong>03. Quelles ont été les motivations qui t’ont poussé à partir ?</strong>
La réalisation d’un rêve d’enfant, le besoin de mieux connaître et comprendre le monde qui m’entoure, le souhait de relever un défi personnel, la volonté de me dépouiller d’un certain confort pour me rapprocher de l’essentiel… Les motivations sont multiples. Plus de détails ici.
<strong>04. Combien de temps a duré ton parcours ?</strong>
5 ans. Départ de Val d’Isère dans les Alpes le 1er janvier 2003, retour à Val d’Isère le 1er janvier 2008.
<strong>05. Quel a été l’itinéraire de ton parcours ?</strong>
Je suis parti d’Est en Ouest allant d’Europe vers l’Afrique puis vers l’Amérique du Sud, du Nord, puis vers l’Australie, l’Asie et retour en Europe. Voir mon itinéraire en détail en cliquant ici.
<strong>06. Pourquoi 5 années ?</strong>
J’étais parti à l’origine pour un à deux ans maximum. Le 1er janvier 2003, date de mon départ, j’étais loin de m’imaginer que ce tour du monde allait durer 5 ans. Tout cela s’est fait progressivement mais un moment fut crucial : la décision de faire une tournée de conférences d’un an aux Etats-Unis et au Canada. Plus de détails en cliquant ici.
<strong>07. 5 ans, c’est long, non ?</strong>

Je ne trouve pas. Regardons les choses avec un œil différent en se détachant un petit peu du schéma de vie traditionnel dicté par notre société.

Imaginons que je vive 100 ans (pas impossible avec les évolutions positives de la médecine). 5 ans représenteraient donc 5%. Est-ce que passer 5% de ma vie à découvrir le monde autour de moi, à rencontrer des gens différents, à chercher à mieux comprendre notre planète, ses cultures, ses croyances, ses peuples, ses problèmes est beaucoup ??? Non, je ne pense vraiment pas que 5 ans soient longs mais ce n’est que mon avis personnel.

Notre planète vit en ce moment des moments cruciaux qui vont déterminer son futur (géopolitique, énergie, réchauffement global…). Jamais dans l’histoire du monde, les changements qu’ils soient climatiques, culturels ou autres ont été aussi rapides et importants. Être en mesure de bien comprendre toutes ces évolutions est pour moi absolument primordial et cela est bien plus important pour moi que gagner quelques sous de plus.

<strong>08. Tu as dû avoir beaucoup de temps libres pendant ces 5 années, non ?</strong>

Oui et Non. Oui, il est certain que j’avais une grande flexibilité et une grande liberté pendant ces 5 années. Je m’organisais comme je le souhaitais et faisais ce que je voulais. Cependant, je suis de nature une personne active qui n’aime pas rester sans rien faire et je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer. Outre mes moments de découvertes, de rencontres et les moments passés sur la route, j’ai passé pas mal de temps sur différents projets :

  • Les conférences : J’ai donné pendant ce tour du monde de nombreuses conférences à travers la planète que ce soit dans des écoles, universités, alliances Françaises, Rotary clubs et autres organisations. Ces conférences m’ont notamment servi à faire passer des messages me paraissant importants sur des sujets tels que la pauvreté dans le monde, le commerce équitable, le réchauffement climatique mais aussi l’importance d’aller au bout de ses idées et de réaliser ses rêves. Organiser ces conférences m’a pris pas mal de temps. J’avais avec moi dans mon sac un ordinateur portable qui me fut très utile pour cela. Ci-dessous, une compilation de photos prises lors de conférences données dans divers environnements (écoles indigènes – ici en Equateur-, écoles Musulmanes – ici en Indonésie – ou autres – Pérou et Australie).

écoles indigènes - ici en Equateur-, écoles Musulmanes - ici en Indonésie - ou autres - Pérou et Australie

Plus de détails sur ces conférences données à travers le monde pendant ce tour en cliquant ici.

  • Organisation de journées de rencontre : Afin de faciliter la communication entre ONGs et de permettre la réalisation de synergies (1+1=3) entre chacune d’entre elles, j’ai organisé pendant mon parcours des journées de rencontre où plusieurs responsables d’ONGs se sont retrouvés autour d’une table pendant une journée et ont ainsi pu partager leurs activités. Pendant ces 5 années de voyage, il y a eu 3 journées de rencontres organisées : San Salvador, Djakarta et New Delhi. Ci-dessous, photos prises de la journée de rencontre organisée le 16 Septembre 2006 dans la ville de Djakarta. 27 personnes venues de 13 ONGs différentes étaient présentes.

Journées de rencontre avec les responsables d'ONG

Plus de détails en cliquant ici

  • Tout au long de mon parcours, j’ai été parrain d’une trentaine d’enfants gravement malades (cancer, leucémie…) de l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre. L’objectif de ce projet pédagogique fut de partager mon aventure via un envoi de photos, d’emails et de conversations par Messenger afin de leur permettre de penser à autre chose que leur maladie ne serait-ce que l’espace de quelques minutes. L’aventure a servi également de support de cours pour les professeurs de l’hôpital (utilisé pour la géographie, l’histoire, les mathématiques, dessin, cuisine…). Ci-dessous, 2 dessins réalisés par des enfants lorsque j’étais dans l’Atlantique et en Antarctique.

dessins réalisés par des enfants lorsque j'étais dans l'Atlantique et en Antarctique

Plus de détails sur le projet pédagogique en cliquant ici.

  • Médias : Intéressés par le côté original et pédagogique de mon parcours, de nombreux médias ont suivi mon tour du monde.

Photo ci-dessous avec Jô Soares au Brésil lors du partage de mon aventure dans son Talk-show au Brésil.

avec Jô Soares au Brésil lors du partage de mon aventure dans son Talk-show au Brésil

Ici, lors d’une petite conférence de presse au Tadjikistan :

conférence de presse au Tadjikistan

Plus de détails en cliquant ici.

Santé

<strong>01. T’es tu fait vacciner avant de partir ?</strong>
<strong>02. Avais-tu une assurance ?</strong>

Visas

<strong>01. Comment t’es tu débrouillé avec les visas ?</strong>

Equipement emporté

<strong>01. Qu’as-tu emporté avec toi ? Comment était ton ou tes sacs ?</strong>

J’avais les deux petits sacs ci-dessous. L’un à l’arrière pour les vêtements, l’autre à l’avant pour le reste.

Sac à dos

Plus de détails sur l’équipement emporté en cliquant ici.

Argent

<strong>01. 5 ans de voyage, c’est énorme, combien t’a coûté un tel voyage ?</strong>
La réponse à cette question (très fréquemment posée) est disponible en cliquant ici.
<strong>02. Comment l’as-tu financé ?</strong>

Hygiène

<strong>01. Comment lavais-tu tes affaires ?</strong>

Cela dépendait. J’avais suffisamment d’affaires pour 8-9 jours. Parfois, je devais les laver à la main, parfois j’utilisais la machine à laver de mes hôtes, parfois j’allais dans des laveries…Je trouvais toujours une solution…Quelques photos ci-dessous :

A la mainAvec une machineLavage de dents dans une station service en Equateur. Je me lavais où je pouvais quand je pouvais, aucune règle prédéfinie.

<strong>02. Comment faisais-tu pour être toujours propre alors que tu n’avais que deux petits sacs ?</strong>

95% du temps, je logeais chez des locaux donc je pouvais profiter de leurs douches et installations sanitaires. Je m’organisais souvent de façon à avoir un endroit où loger dans l’étape suivante. Je passais beaucoup de temps sur internet à préparer sans cesse la nouvelle étape de mon parcours.

Se faire comprendre

<strong>01. Comment te faisais-tu comprendre ?</strong>

Je parle Français, Anglais, Espagnol et me débrouille en Portugais et Allemand. Cela couvre du terrain mais ne fut pas suffisant à travers le monde. Le langage des signes fut bien pratique mais le plus pratique fut mes documents magiques.

Afin de me faire comprendre, j’ai donc fait traduire dans chaque pays un document expliquant :

« Bonjour, je m’appelle Ludovic, j’ai X années. Depuis le 1er janvier 2003, je fais le tour du monde en stop. Mon défi est de faire le tour du monde sans utiliser le taxi, le bus, le train ou l’avion. Je souhaite me rendre dans la direction de …… (à compléter). Est-ce que vous allez dans cette direction ? Si oui, est-il possible de me déposer dans une station service un petit peu plus loin ? Merci beaucoup. Désolé, je ne parle pas votre langue. Bonne journée. »

Ce document me permettait de me faire comprendre rapidement. Je faisais généralement en sorte que ce document soit plastifié. Quelques photos ci-dessous de ce document :

La version Chinoise…

La version Chinoise
A un péage en Chine. Le responsable comprend alors rapidement ce que je fais et ce que je veux. La majorité des gens étaient prêts à me donner un coup de main dans mon projet.

A un péage en Chine

Au beau milieu des montagnes du Tibet :

Au beau milieu des montagnes du Tibet

Au-delà de ces documents, j’utilisais également beaucoup ma carte du monde plastifiée et mon classeur regroupant photos et articles de mon tour du monde.

mon classeur regroupant photos et articles de mon tour du mondeEn Iran

<strong>02. Et l’écriture ? Arrivais-tu à lire les panneaux à travers le monde ?</strong>

Sur les routes principales du monde entier, les panneaux sont en général dans la langue locale et dans l’alphabet que j’arrive à lire. Il n’y a qu’au beau milieu de la Chine que cela m’a véritablement posé problème. Il me fallait alors déchiffrer les idéogrammes ce qui fut parfois un véritable challenge.

Chiffres du tour

<strong>01.</strong> <strong>Quelle a été ta plus longue attente ? Et la plus courte ? Et le plus long trajet ?</strong>
Le plus dur dans un tour du monde n’est pas l’auto-stop mais le bateau-stop. L’un est une question d’heure d’attente, l’autre de semaines de recherches. La plus longue attente au bord de la route fut 28 heures au Brésil. Il m’a fallu cependant environ 2 mois avant de trouver le précieux sésame pour traverser l’Atlantique… Retrouvez tous les chiffres clés du tour du monde en cliquant ici.

Dans les villes

<strong>01. Dans les villes, comment te débrouillais-tu pour les déplacements ?</strong>
Je ne faisais jamais (ou presque jamais) de stop dans les villes et utilisais les moyens de transport locaux.
<strong>02. Comment trouvais-tu les adresses des endroits où tu souhaitais te rendre et comment repérais-tu où habitaient tes hôtes ?</strong>

J’ai beaucoup utilisé Internet et trouvais en général ce que je cherchais par ce biais. J’utilisais parfois des cartes mais les informations de mes hôtes étaient en général les plus fiables.

<strong>03. Comment sortais-tu des villes quand tu faisais du stop ?</strong>

C’était effectivement le plus difficile. Sortir des grandes villes s’est parfois avéré être un cauchemar. Je me souviens notamment de mes sorties de Rio de Janeiro, Sao Paulo, Mexico city ou Los Angeles qui furent particulièrement difficile car elles s’étendent sur de nombreux kilomètres. Je consultais en général les cartes des villes et cherchais le bus allant vers la sortie de la ville. Une fois à la sortie, j’allais dans les stations service et cherchais à avancer petit à petit dans la bonne direction.

Bateau-stop

<strong>01. Comment faisais-tu pour traverser les océans ?</strong>

En bateau-stop, via voiliers ou cargos. Plus de détails en cliquant ici.

au Panama lors de la recherche d’un bateau pour la traversée du Pacifique

Sécurité

<strong>01. Le stop, c’est dangereux, ne t’es-tu jamais fait agresser ?</strong>

Non, jamais malgré 5 années complètes passées sur la route. Bien sûr, pour cela il m’a fallu de la chance, il m’a aussi fallu utiliser au maximum ma technique favorite de la station-essence. Cette technique consiste à approcher les conducteurs faisant leur plein d’essence (avec un grand sourire, rasé et toujours habillé correctement) et leur demander, tout en leur montrant mon classeur contenant photos de mon périple et articles de presse, s’ils vont dans la direction souhaitée. Technique infaillible réduisant le risque encouru et augmentant mes chances d’être embarqué qui a marché aux quatre coins du monde. Photos ci-dessous :

Technique infaillible réduisant le risque encouru et augmentant mes chances d’être embarqué

Photo ci-dessous lors d’un contrôle anti-drogue dans une zone de guerilla en Colombie et un pistolet dans une voiture m’ayant pris en stop près de San Salvador en Amérique Centrale.

lors d'un contrôle anti-drogue dans une zone de guerilla en Colombie

<strong>02. Comment distinguais-tu quelqu’un qui de fiable de quelqu’un qui ne l’est pas ?</strong>

Pure intuition mais la grande majorité faisant leur plein d’essence sont des gens sympathiques.

<strong>03. As-tu subi des vols ?</strong>

Au Brésil, j’ai perdu 200 dollars qui je crois m’ont été volés. A part cela, j’ai eu la chance de ne pas avoir subit de vol. J’ai par contre perdu mon caméscope en Argentine.

<strong>04. Penses-tu qu’une fille pourrait faire un tel périple ?</strong>

Rien n’est impossible. Cependant, il faudrait être prudent dans certains endroits très “macho”. J’évite généralement de conseiller à une fille seule de le faire même si cela n’est pas impossible. Mieux vaut être à 2 dans ce cas là.

<strong>05. Et avec les Policiers ? Pas de problème dans certains pays ?</strong>

Stop, école de diplomatie. Effectivement, le stop est interdit dans certains Etats des Etats-Unis, d’Australie et dans d’autres pays. Durant mes 5 années, je n’ai pas eu de problèmes majeurs avec les autorités malgré qu’une bonne trentaine de policiers se soient arrêtés. En général, après 2 minutes d’explication de mon aventure, ils me laissaient en paix. Photos ci-dessous de policiers Américains et Néo-Zélandais avec ma carte du monde.

policiers Américains et Néo-Zélandais avec ma carte du monde

Logement

<strong>01. Comment trouvais-tu où te loger ?</strong>

J’utilisais beaucoup les sites internet www.hospitalityclub.org et www.couchsurfing.org. Outre ces sites, je rencontrais de nombreuses personnes qui me donnaient souvent des contacts de frères, cousins ou amis chez qui je pouvais loger. Il m’est arrivé un certain nombre de fois de rester dehors, de dormir sous ma tente, dans des camions, d’aller demander aux hôtels de travailler 2 heures contre un lit gratuit, etc. Il m’est arrivé à de rares occasions de rester dans des hôtels très bon marché mais cela était assez rare.

Quelques photos de nuits originales ci-dessous :

nuits originales

Plus de détails en cliquant ici.

Adaptation à l’environnement

<strong>01. Adaptais-tu ton look ou ta façon de t’habiller à l’endroit où tu te trouvais ?</strong>

En général non car il eut été très coûteux d’acheter les habits locaux dans chaque endroit. Cependant, il y a eu quelques exceptions. Par exemple, au Pakistan et Afghanistan, j’avais laissé poussé la barbe et avais acheté la “Shalwar Kameez”, l’habit traditionnel afin de me fondre dans la masse et de passer inaperçu.

Photo ci-dessous transformé en Taliban :

transformé en Taliban

En Inde également, je portais l’habit traditionnel qui est par ailleurs très agréable à porter. Photo ci-dessous prise lors d’une conférence donnée dans une école :

habit traditionnel qui est par ailleurs très agréable à porter

<strong>02. Comment adaptais-tu tes vêtements par rapport au climat ?</strong>

Lorsque j’étais en Antarctique, l’équipage du brise-glace sur lequel j’étais m’avait prêté une combinaison, je n’avais par conséquent pas besoin de vêtements chauds. Quand j’étais dans le nord du Canada ou en Mongolie où il faisait très froid, il m’a fallu cependant acheter des vêtements plus chauds. J’ai donné ces vêtements par la suite n’en ayant plus besoin. Photo ci-dessous prise en Mongolie quand la température extérieure était de -25 degrés.

En Mogolie, quand la température extérieure était de -25 degrés

Souvenirs

<strong>01. As-tu acheté de nombreuses choses pendant ton tour du monde ? Fais tu une collection ?</strong>

Faute de moyens mais aussi du fait que je ne pouvais me permettre de trimballer avec moi des objets de toutes sortes, je n’ai pas acheté grand chose durant mon tour du monde. Je fais 2 types de collection. La première est une collection de cartes postales. J’en ai récupéré un certain nombre à travers le monde. Voir photo ci-dessous lors de l’achat de certaines d’entre elles au Viêt-Nam :

Achat de cartes postales au Viêt-Nam

L’autre collection qui n’est en fait pas très suivie est celle de drapeaux. Ci-dessous, une photo d’un de mes hôtes avec un drapeau de la Mongolie.

un de mes hôtes avec un drapeau de la Mongolie

Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’envoyer des colis en France.

<strong>02. Quel type d’appareil photo utilisais-tu et quel type de camescope ?</strong>

Un petit appareil photo numérique bien pratique que j’avais toujours dans ma poche et un caméscope à peine plus grand qui était dans mon petit sac.

Photos ci-dessous utilisant le caméscope lors de la traversée Nouvelle-Zélande – Australie sur le cargo :

traversée Nouvelle-Zélande – Australie sur le cargo

Retrouvez les meilleures photos en cliquant ici.

Autres

<strong>01. Quel a été ton pays préféré ? Et les gens qui t’ont le plus marqué ? Et les plus beaux paysages ? Et les plus impressionnants sites historiques ?</strong>
<strong>02. Que fais-tu depuis que tu es rentré de ton tour du monde ?</strong>

Retrouvez tout ce qui concerne l’après-tour en cliquant ici ou ici.

<strong>03. Qu’as-tu ressorti de ce tour du monde ?</strong>

 

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  • Vous ne posez pas la bonne question aux gens : il ne faut pas leur demander quelle est leur religion mais quel est leur Dieu.

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