Les meilleurs moments du Tour Tour du monde en stop

24. Conseils aux futurs globe-trotters

Le document magique, sans doute ma meilleure idée

Avant mon tour du monde, je me rappelle avoir cherché en vain sur le net un certain nombre de conseils de globe-trotters ayant déjà fait leur expérience sur la route. Etant aujourd’hui de l’autre côté de la barrière après 5 ans passés le pouce tendu au bord des routes du monde, je tiens à proposer ci-dessous un certain nombre de conseils pratiques pour ceux qui souhaiteraient également partir à la découverte de notre planète. Certains de ces conseils touchent au voyage au général, d’autres à l’équipement, d’autres au stop.

LE VOYAGE

1) Préparez un projet, un vrai

Beaucoup de voyageurs partent à la découverte du monde sans avoir de réel objectif. Ils se laissent porter par le vent et ne font finalement que du pur tourisme allant d’un monument à un autre sans rencontrer la population locale. Quand on leur demande “Que faites-vous ?” Ils répondent “je voyage, je découvre, je suis les sentiers battus, je n’ai aucun projet particulier”. Faites différemment des autres, ne soyez pas un mouton, ayez une histoire originale à raconter.

Préparez un projet ayant une finalité, un véritable objectif. Lorsque vous serez sur la route, vous serez heureux d’avoir un leitmotiv qui vous motivera à continuer et à être toujours en forme et heureux. Rien de tels que d’avoir des objectifs dans la vie. Ne partez surtout pas pour fuir, les problèmes vous rattraperont rapidement.

De plus, si le projet est sérieux, vous pourrez le “revendre” par la suite sur le marché du travail.

Sur un CV, il y a un monde entre “prendre une année sabbatique” et écrire que vous avez réalisé un réel projet sur lequel vous serez questionné et sur lequel vous pourrez répondre avec fierté.

2) “La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit” Oscar Wilde.

Think BIG !!! N’ayez pas peur de vous engager dans un projet d’ampleur. Le plus dur est toujours le premier pas mais une fois le premier pas réalisé, le second puis le troisième suivront naturellement.

3) Aidez d’une façon ou d’une autre

Le monde va mal et chacune des personnes capables de lire ce document a un véritable rôle à jouer pour tenter de le rendre meilleur. Aider peut se faire de différentes façons. Soit en s’investissant plusieurs mois sur un projet particulier (il faut au moins 6 mois en général pour être une ressource plutôt qu’un poids), soit en se rendant dans des écoles du monde entier. Devenez par exemple un expert dans un domaine et partagez votre savoir dans des écoles ou universités. Les professeurs de toutes les écoles et universités aiment avoir des intervenants extérieurs de qualité enseignant quelque chose de différent aux étudiants. L’interaction positive entre personnes de milieux culturels différent est chose par ailleurs très importantes pour le futur de notre planète. Si vous optez pour l’aide, allez à la rencontre d’ONG locales, nombreuses sont celles ayant besoin d’aide. Jamais facile de les contacter en avance. Le site internet http://www.wango.org/resources.aspx ?section=ngodir donne une liste d’ONG locales. Si vous ne trouvez toujours pas, demandez autour de vous ou dans les auberges de jeunesse. Si vous allez dans les écoles pour partager votre parcours, Je vous conseille également de préparer un slide-show reprenant vos meilleures photos et vidéos. Les enfants notamment adoreront voir ce que vous avez vu, notamment les animaux.

Ci-dessous, quelques photos prises durant des conférences données dans diverses endroits :

Votre présentation sera probablement utilisée par la suite durant leurs cours. En cliquant ici, vous trouverez des exemples de documents pouvant être utiles pour les professeurs.

Afin d’expliquer votre conférence et votre parcours, je vous conseille d’avoir un document PDF donnant davantage de détails sur qui vous êtes et ce que vous faîtes. En cliquant ici, vous retrouverez le document que j’avais réalisé pendant mon tour du monde.

4) Faites des supports de qualité.

Avoir un site internet qui tient la route et un document de présentation expliquant votre projet vous aidera régulièrement sur la route. Essayez aussi de faire un book (avec pochettes plastiques par exemple) montrant vos meilleures photos et expliquant votre projet. Vous aurez fréquemment l’occasion de montrer ce book et les gens que vous rencontrerez seront heureux d’avoir des images qui illustreront vos paroles. Je reviendrai sur ce book un petit peu plus tard.

5) Médiatisez votre projet.

Les médias du monde entier sont sans cesse à la recherche d’histoires originales. Allez à la rencontre des journaux et TV locales pour partager ce que vous faites. Les médias locaux seront d’autant plus intéressés si votre histoire a un impact positif sur la communauté. De plus, avoir des articles de journaux vous donnera de la crédibilité que ce soit lors de rencontre avec la police, lors de passage de frontières ou dans de nombreuses autres situations. Ci-dessous, une photo d’un chauffeur de camion lisant un article sur mon parcours en Chine. Les articles m’ont personnellement été bien utiles surtout lorsque je ne parlais pas la langue du pays.

6) Servez vous d’Internet sans modération

Tout est là, il s’agit de trouver…Une fois sur la route, vous trouverez des accès à Internet dans les endroits les plus reculés de la planète…Les prix vont de 30 centimes d’Euros (Viêt-nam, Argentine…) à 20 Euros (Bora-bora) par heure. La moyenne est environ 60 cts d’Euros par heure. Si vous avez un ordinateur portable avec vous (bien pratique je dois avouer), vous arriverez toujours à avoir des connexions wifi un peu partout gratuitement…Je reviendrai sur ce point un peu plus tard.

EQUIPEMENT

1) Sacs

Premier conseil : Voyagez léger.

Durant mon tour du monde, j’ai rencontré un grand nombre de voyageurs portant leur maison sur le dos. Les pauvres, ils souffraient.

Lors de mon tour d’Europe en stop qui avait précédé mon tour du monde, je voyageais moi aussi avec un sac imposant et m’étais rendu compte à quel point cela rendait ma vie plus difficile. Je me suis également rendu compte qu’il était possible de fréquemment laver ses affaires et que porter un gros sac n’était pas vraiment nécessaire. Pendant mon tour du monde, j’ai toujours eu 2 sacs avec moi. Un petit à l’avant dans lequel je mettais mon book (j’en parlerai plus tard), mon ordinateur portable (j’en parlerai également plus tard) et tous mes papiers importants. Ce sac, je l’avais quasiment toujours avec moi que je voyage ou non.

La plupart des nuits de mon tour du monde, je les ai passées chez des locaux. Ainsi, lorsque je souhaitais visiter une ville, je laissais le sac avec mes habits à la maison et prenais avec moi uniquement le petit qui était bien pratique. Je conseille donc d’avoir 2 sacs. Ci-dessous, une photo de mes 2 sacs prise à l’arrière d’un pick-up en Australie. Le sac portant mes vêtements m’a accompagné durant mes 5 ans de tour du monde. Le sac noir que vous voyez ci-dessous m’a quant à lui accompagné uniquement durant les 3 dernières années.

Photo ci-dessous prise la première année de mon tour du monde avec mon premier petit sac qui n’a pas tenu très longtemps :

Dans mon sac avec mes vêtements que je porte à l’arrière, j’avais suffisamment d’affaires pour 8-9 jours. Il n’est en général pas trop difficile de laver ses affaires aux quatre coins du monde (plus de détails sur ce sujet en cliquant ici ) et donc pas utile d’avoir trop à porter. Au niveau de l’organisation de mon sac, je mettais toujours ma seconde paire de chaussures au fond et tous mes habits dans un sac plastique. Voir photo ci-dessous :

Au dessus de mes affaires, j’avais toujours mon petit sac avec mes appareils me permettant de recharger mes appareils électroniques. Photo ci-dessous :

…et par-dessus, ma serviette de toilette.

Mes chaussettes et sous-vêtements tenaient tous dans la poche droite de mon sac. Photo ci-dessous :

Pendant les premiers mois de mon tour du monde, j’avais également une tente mais je ne l’ai pas gardée bien longtemps. Elle était trop lourde et je l’utilisais relativement peu. J’avais

également un petit sac de couchage (voir photo ci-dessous) mais je l’ai perdu en cours de route. Je n’en ai pas racheté d’autre et j’ai très bien vécu sans pendant environ 4 ans.

2) Trousse de toilette et de secours

Pour ce qui est de la trousse de secours, j’en avais une grosse au début mais je me suis vite rendu compte que je ne me servais de quasiment rien et que si j’avais besoin de quelque

chose, je pouvais le trouver dans une pharmacie du coin. Faire du stop autour du monde, ce n’est pas la même chose que traverser l’Amazonie en solitaire, la civilisation n’est en général jamais très loin. Ma trousse de secours a donc fortement diminué au fil de mon voyage. Au niveau de mes affaires de toilettes, je l’ai également réduite au strict nécessaire.

J’avais au départ une eau de toilette mais celle-ci a cassé après moins de 2 semaines. L’experience ne fut pas renouvelée.

Afin de séparer les médicaments des affaires de toilettes, j’utilisais 1 petite trousse que je mettais dans la grande. Celle-ci se trouvait toujours dans la poche de gauche de mon sac à dos. Photo ci-dessous :

3) Book

Très très utile. Que vous fassiez du stop ou non, que vous médiatisez votre parcours ou non, emmenez avec vous un book. Dans le book que je transportais avec moi, il y avait les

choses suivantes :

1) Articles de presse

Comme expliqué précedemment, avoir des articles de presse dans la langue locale m’a bien aidé pendant mon aventure.

2) Photos prises durant mon parcours

Durant votre parcours, vous rencontrerez de nombreux locaux et rien de tel que de montrer des photos pour montrer où vous êtes allé.

3) Photos de mes proches et de mon environnement

Dans mon book, j’avais aussi des photos de ma famille et c’est celles-ci que les locaux regardaient avec le plus grand intérêt. Tous les locaux que vous rencontrerez vous demanderont des informations sur votre environnement, c’est donc sympa d’avoir quelque chose à montrer.

4) Cartes détaillées des continents traversés

La grande majorité des gens que vous allez rencontrer n’ont qu’une connaissance limitée de la géographie et les pays que vous citerez n’auront pour eux aucune résonnance. Ainsi, je

vous conseille d’imprimer des cartes détaillées avec le trajet que vous avez suivi et de rajouter ces cartes dans votre book.

Ci-dessous, quelques photos prises pendant mon tour du monde avec des personnes regardant mon book. Une famille Iranienne regardant mes photos :

et des jeunes Viêt-namiens :

Des pèlerins Bouddhistes Tibétains regardant mes photos avec explications :

D’autres Tibétains rencontrés dans un petit restaurant :

5) Carte de mon parcours plastifiée

Cette carte est devenue en quelque sorte le symbole de mon tour du monde et je l’ai montrée un nombre de fois incalculable. Bien entendu, de nombreux locaux prenaient ma carte

à l’envers et cherchaient pendant de longues minutes à comprendre. Cependant, cette carte a été plus qu’utile durant toutes ces années.

Photos ci-dessous dans une voiture et un camion lorsque j’expliquais mon parcours :

Avec un chauffeur Vietnamien, c’est la pose habituelle :

Photo ci-dessous avec ma carte et des enfants Chinois…

…puis une autre avec des enfants Pakistanais :

5) Cartes de visite

 Durant votre voyage, vous rencontrerez de nombreuses nouvelles personnes. La grande majorité d’entre elles vous demanderont votre adresse postale, votre numéro de téléphone,

votre adresse email ou votre site internet. Pendant mon tour du monde, j’avais des petites cartes de visite. Celles-ci furent très pratiques. Scan de l’une d’entre elles ci-dessous :

6) Ordinateur portable avec wifi

En 2003, je suis parti sans ordinateur portable. Pendant les 2 premières années de mon tour du monde, je me suis débrouillé avec les cybercafés locaux rencontrés aux 4 coins du

globe. Cependant, avant de débuter ma tournée de conférences aux Etats-Unis, j’avais pris la décision d’acheter un ordinateur portable. Cet ordinateur est progressivement devenu mon meilleur ami sur la route (sauf quand il faisait des caprices !). Durant mes moments de solitude, mon premier réflexe était sans cesse de sortir mon ordinateur et je dois avouer que celui-ci m’a beaucoup aidé mentalement. Je pouvais ainsi travailler sur diverses choses quand je le souhaitais et n’étais pas toujours tributaire des cafés internet.

De plus, avec l’accès wifi, j’ai pu économiser beaucoup d’argent. Les connexions wifi sont aujourd’hui très fréquentes et souvent gratuites aux 4 coins du monde notamment aux Etats-Unis et en Australie. Ci-dessous, une photo prise dans un hôtel 5 étoiles dans la ville de Djakarta en Indonésie qui avait accès à internet wifi gratuitement. Bien entendu, je ne résidais pas dans cet hôtel mais en étant discret dans mon coin, j’ai pu faire ce que j’avais à faire.

Sur l’ordinateur, j’utilisais par ailleurs Dreammail (même type qu’Outlook express). Cela me permettait d’écrire tous mes emails hors-ligne et de les envoyer dès que je me connectais. Cela fût très pratique.

Photo ci-dessous utilisant Dreammail :

Avoir mon ordinateur personnel me permettait également de ne pas à avoir à réinstaller indéfiniment des logiciels tels que MSN Messenger, Skype, Yahoo Messenger ou encore mon ftp pour mettre mes photos en ligne. Il m’a également permis de télécharger et travailler sur mes photos sans contraintes de temps.

Bref, je n’ai jamais regretté l’achat de cet ordinateur portable. Photo de cet ordinateur ci-dessous :

On m’a souvent demandé « Mais pourquoi as-tu pris un ordinateur si gros ? Il eut été plus facile de transporter un plus petit, non ? ». Certainement qu’il eut été plus facile de transporter un plus petit mais pendant mon tour du monde, je montrais fréquemment mon slide-show de photos que ce soit dans des écoles qui n’avaient pas de projecteurs ou tout simplement dans mes familles d’accueil. Photos ci-dessous :

Dans des écoles en Indonésie :

Dans une famille d’accueil :

STOP

1) Être presentable

Do unto others as you would have them do unto you” (Comporte toi vis-à vis des autres comme tu aimerais qu’on se comporte vis-à-vis de toi), c’est la règle d’or pour la vie en société

mais aussi la règle d’or du stop. Jamais pendant mes 5 années de stop ai-je été vraiment sale ou jamais n’ai je senti mauvais (enfin j’espère). Garder une bonne hygiène et rester toujours propre et rasé fut toujours très important pour moi.

2) Être adaptable

Une des choses que j’aime beaucoup avec le stop, c’est qu’on peut rencontrer toutes sortes de personnes du ministre au chauffeur de poids lourd en passant par le fermier du coin.

Savoir adapter son discours et sa façon de se comporter est très important.

3) Être à l’écoute

« La nature nous a donné 2 oreilles et une bouche pour écouter le double de ce que l’on dit » dit le proverbe. En stop, c’est la même chose, savoir écouter et poser des questions est

chose très importante.

4) Être souriant

C’est vrai dans la vie mais encore plus avec le stop, le sourire ouvre de nombreuses portes. Il est important de toujours garder une attitude positive et le sourire quoi qu’il se passe.

5) Être persévérant

Cela semble aller sans dire mais avant d’obtenir une réponse positive, il y a souvent de nombreuses réponses négatives. Il est important de ne jamais se décourager.

6) Aller dans les stations service

Personnellement, je n’ai jamais été un adepte du pouce en l’air même si c’est ainsi qu’on me voit souvent lorsque je suis en situation de stop. Je suis par contre un grand adepte de

la technique de la station essence.

Dans les stations service, ce n’est pas les gens qui vous choisissent mais c’est vous qui choisissez les gens et cela fait une grande différence. Dans les stations, vous pouvez approcher

les gens, leur expliquer ce que vous faites et créer une relation de confiance. Ainsi, vous aurez plus de chances d’être pris mais cette technique réduit également considérablement le risque pris.

Outre les stations services, j’ai utilisé 2 autres moyens qui ont très bien marché. La première était de s’arrêter aux postes de police ou militaires et leur expliquer avec un sourire

l’aventure. Ils sont en général tout à fait prêts à aider et rendent la recherche plus facile. Cliquez ici pour plus de détails sur ce sujet.

L’autre endroit que j’ai utilisé un certain nombre de fois sont les péages. Pas toujours évidents surtout quand on ne parle pas la langue locale (peu de temps pour expliquer ce que l’on souhaite) mais tout de même assez efficace en général. Photo ci-dessous en situation de stop à un péage au Viêt-Nam :

7) Book et carte du monde

J’en ai parlé dans la partie précédente. Avoir un book et une carte du monde fut très pratique pour moi pendant ces 5 années de tour du monde et particulièrement lorsque je faisais

du stop.

Tout d’abord, afin de trouver mon chauffeur, j’approchais toujours avec mon book et la carte du monde. La première réaction du potentiel chauffeur n’est alors pas le rejet mais la

curiosité.

Photo ci-dessous lors de l’approche dans des stations services :

Ensuite, une fois le chauffeur trouvé, dans les voitures… Quelques photos ci-dessous de chauffeurs regardant mes photos et comprenant ainsi davantage de mon parcours : 2 chauffeurs Chinois dans leur camion :

Un autre chauffeur Chinois qui regarde quelques photos pendant sa pause repas :

8) Le document magique

Quand on fait un tour du monde en stop, il faut s’attendre à rencontrer des barrières linguistiques importantes dans de nombreux pays, surtout en Asie. Il faut bien le reconnaître, le

stop perd un peu de son charme lorsque la communication est réduite à quelques mots mais il reste cependant tout à fait faisable à travers le globe. Afin de me faire comprendre, j’ai

donc fait traduire dans chaque pays un document expliquant : « Bonjour, je m’appelle Ludovic, j’ai X années. Depuis le 1er janvier 2003, je fais le tour du monde en stop. Mon défi est de faire le tour du monde sans utiliser le taxi, le bus, le train ou l’avion. Je souhaite me rendre dans la direction de …… (à compléter). Est-ce que vous allez dans cette direction ? Si oui, est-il possible de me déposer dans une station service un petit peu plus loin ? Merci beaucoup. Désolé, je ne parle pas votre langue. Bonne journée. »

Ce document permet de se faire comprendre rapidement. J’ai en général fait en sorte que ce document soit plastifié. Quelques photos ci-dessous de ce document :

La version Chinoise…

A un péage en Chine. Le responsable comprend alors rapidement ce que je fais et ce que je veux. La majorité des gens étaient prêts à me donner un coup de main dans mon projet.

Au beau milieu des montagnes du Tibet :

Approche dans une station service en Thaïlande :

9) Bateau-stop

Pour ce qui est du bateau-stop, j’ai réalisé un article spécifique vous donnant quelques conseils, retrouvez le en cliquant ici.

LOGEMENT

Où dormir ? est une question toujours à l’esprit des voyageurs. Bien entendu, le niveau de confort dépendra du budget et du type de voyage recherché. Personnellement, j’ai passé la grande majorité de mes nuits chez des locaux. Afin de trouver ces locaux heureux de vous ouvrir la porte de leur logis, il y a plusieurs moyens. Aller toquer à la porte d’inconnus est chose faisable mais je n’ai utilisé cette technique qu’en cas de force majeure. Mon conseil est plutôt d’utiliser des sites tels que www.hospitalityclub.org ou www.couchsurfing.com (il existe aussi www.stay4free.com, www.globalfreeloader.com mais ils sont moins bien).

Ces sites sont formidables car non seulement ils vont vous permettre d’économiser beaucoup d’argent sur le logement mais ils vous permettront aussi et surtout d’avoir davantage de contacts avec les locaux. Une fois de plus, le fait d’avoir un vrai projet sera un avantage quand vous demanderez l’hospitalité. Chacune des personnes offrant le logement préférera avoir une personne ayant un véritable objectif et des choses à raconter plutôt que quelqu’un se laissant porter par le vent qui racontera des choses banales.

Vous pouvez aussi profiter de ces sites pour l’organisation de conférences. De nombreux membres seront heureux d’organiser des rencontres avec des écoles et universités.

ATTITUDE

Être constamment en mouvement et rencontrer sans cesse de nouvelles personnes peut être fatiguant au bout d’un certain moment. Chaque voyageur au long cours se demande un jour ou l’autre « mais qu’est ce que je fais là ? Quels sont les objectifs de mon voyage ? ». J’ai expliqué précédemment que je pense qu’il est important de voyager avec une mission. Cela aidera d’autres et vous aidera également en même temps. Cependant, cela n’est pas tout, le voyageur se doit de respecter certaines règles. Voici certains conseils que je me permets de donner à ce niveau.

1) Ouvrez votre esprit, laissez les stéréotypes dans le placard

Le monde recèle d’une incroyable diversité de cultures. Admettez qu’il n’y a pas qu’une façon de vivre et de penser et apprenez de vos rencontres avec les autres tout en

permettant aux autres d’apprendre de vous. Cherchez sans cesse une relation gagnant-gagnant et gardez en tête que ce n’est pas toujours en donnant de l’argent que cela s’obtient. Apprendre quelques mots de la langue locale est toujours apprécié et est souvent considéré comme un signe de respect.

Ci-dessous, une photo prise dans un bateau lorsque j’apprenais le Portugais. Parler ne serait-ce qu’un petit peu de la langue locale rendra vos expériences humaines bien plus intéressantes.

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