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Newsletter #20 : Et Maintenant le plus difficile…

Chercher un bateau, sans aucun doute la partie la plus difficile d'un tour du monde en stop
Bonjour à toutes et à tous,
Lors de ma précédente newsletter, je vous expliquais ma tournée de conférences me permettant de partager mon aventure (dans des écoles, des universités…), de faire passer quelques messages que je considère importants (commerce équitable, réchauffement global…) et de financer la suite de mon challenge. Aujourd’hui, de retour au Mexique, je me prépare à affronter le plus gros challenge de mon tour du monde en stop : La traversée de l’immense océan Pacifique en bateau-stop.

Thank you America

Avant de quitter le continent Amérique sur lequel je viens de passer plus de 2 ans, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé dans mon challenge en me laissant une petite place dans leur véhicule ou en m’offrant un toit pour loger.

Durant mon séjour d’un an aux Etats-Unis et au Canada, j’ai rencontré un nombre considérable de gens adorables cherchant à partager mon aventure autour du monde et à m’aider dans mon aventure. Un grand Merci à vous tous. Quelques photos de ceux-là ci-dessous.

Si vous souhaitez lire quelques articles écrits récemment concernant les Etats-Unis, vous pouvez cliquer sur les liens suivants :

http://www.sekoyamag.com/nouveausite/SPIP/breve.php3?id_breve=323. Etats-Unis. J’aime, J’aime pas. Mon point de vue sur les Etats-Unis.

http://www.sekoyamag.com/nouveausite/SPIP/breve.php3?id_breve=309. La Wal-Martisation du monde. Reportage sur l’influence à travers la planète de la plus grande entreprise du monde et les points de vue des Américains rencontrés sur ce sujet.

http://www.sekoyamag.com/nouveausite/SPIP/breve.php3?id_breve=316. Les Américains et la guerre en Irak. Une analyse des points de vue rencontrés sur les routes Américaines à propos de la guerre au Moyen-Orient.

http://www.sekoyamag.com/nouveausite/SPIP/breve.php3?id_breve=318. The new American century project. L’Amérique en quête d’hégémonie mondiale, un petit mot sur le projet pour le “nouveau siècle Américain”.

http://www.sekoyamag.com/nouveausite/SPIP/breve.php3?id_breve=317. Les Américains et la religion. Une analyse du conservatisme grandissant au pays de l’Oncle Sam.

http://www.sekoyamag.com/nouveausite/SPIP/breve.php3?id_breve=308. Les Américains et le voyage à l’étranger. Une analyse basée sur mon expérience personnelle tentant de répondre à la question « Pourquoi seulement 14% des Américains possèdent-ils un passeport ? ».

http://www.sekoyamag.com/nouveausite/SPIP/breve.php3?id_breve=322. La séparation des mondes. Reportage depuis Tijuana, frontière la plus fréquentée au monde.

Les Etats-Unis quittés, je suis maintenant de retour au Mexique avec l’objectif de trouver un bateau pour traverser plus de 8000 kms d’océan Pacifique et rejoindre à terme l’Australie.

Et maintenant, le plus difficile…

Cela fait maintenant 32 mois que je suis parti de France avec l’objectif de boucler la grande boucle sans payer le moindre frais de transport, en utilisant le stop sous toutes ses formes pour me déplacer. Un challenge associé à un projet pédagogique, en collaboration avec le CHU de Strasbourg et diverses missions humanitaires, d’une durée totale d’environ 5 ans.

Bien entendu, 32 mois de stop, c’est l’équivalent de semaines d’attente le pouce tendu au bord de la route, de milliers de rencontres de toutes sortes, de centaines de kilomètres de marche mais c’est avant tout une expérience sociologique et humaine absolument formidable.

Si je devais faire un petit classement des moments de stop les plus difficiles jusqu’à maintenant, je citerais dans l’ordre :

1)    Trouver un bateau pour traverser l’Océan Atlantique (2 mois de recherche et de nombreux rebondissements, voir photo bateau ci-dessous).

 

2)      Trouver un brise-glace pour rejoindre le continent Antarctique (1 mois de recherche).

 

3)      Traverser le désert du Sahara

 

        4)      Traverser la Colombie

 

Le bateau-stop s’est donc avéré toujours bien plus compliqué que l’auto-stop jusqu’à maintenant.

Aujourd’hui, ce classement des moments les plus difficiles va sans doute se voir modifié. En effet, il va me falloir aujourd’hui trouver un bateau (ou plusieurs) sur lequel je pourrais travailler en tant qu’équipier afin de traverser le plus grand océan du monde et ainsi pouvoir rejoindre l’Australie…pays situé à plus de 8000 kms en ligne droite du Mexique, où je me trouve aujourd’hui…

Pour ce faire, les solutions possibles ne sont pas très nombreuses : Les voiliers ou les bateaux de marchandises (pas de bateaux de croisières ni de bateaux de plaisance à moteur faisant une telle traversée).

Connaissant parfaitement les difficultés pour embarquer sur un bateau de marchandises (nombreuses démarches faites lorsque j’étais en Afrique pour me rendre en Amérique du Sud), je pense qu’une traversée en voilier est la solution la plus probable malgré que la saison des vents actuelle ne soit pas idéale. Cependant, toutes les pistes seront explorées

Le Mexique n’étant pas très propice en cette saison pour trouver un bateau, il est fort probable que je redescende toute l’Amérique Centrale (Guatemala, El Salvador, Honduras, Nicaragua et Costa Rica) jusqu’à Panama, passage obligé de nombreux bateaux allant vers le Pacifique, afin d’augmenter mes chances…Ce retour dans ces pays me rappellera de nombreux souvenirs, mes expériences humaines m’ayant beaucoup touché lors de mon séjour l’année dernière.

Comme d’habitude, je tiendrai mon site Internet à jour (www.ludovichubler.com) et enverrai une newsletter dès que je trouverai un moyen de quitter les Amériques…

A bientôt

Ludovic

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